Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 327 ) » éehafauds, il faut aussi qu'il y en ait ~lll J> exil >J. Le projet des juges ayant été déjoué par la généreuse confession des deux saints athlètes, on fut contraint de prononcer contre eux l'ar– rêt de moFt, mais dans une telle forme qu'il fût en même temps un acte authentique de leur· n1artyre, et la preuve qu'ils ne mouroient que pour la foi. L'absence de l'instrument ordinaire des sup– plices, qui avoit été transporté dans les mon– tagnes, où un commencement d'insurrection avoit eu lieu, fit que l'on condamna nos deux :missionnai1res à êtl'e fosiHés. La grâce qui les avoit soutenus jusque-là ne les abandonna point. Ils se préparèrent à leur dernier moment, et se servirent mutt1el– lement de consolateur 1'1m à l'auti-e. Le :vi– ui1,e constitutionnel de la paroisse sur la– quelle les prisons étoient situées, vint offrir les secours de son malheureux ministère à nos deux confesseurs. «Comment, lui dit M. Tour– n nier, osez -v0us donc vous présenter de– » vant nous, et nous foire une pareille pro– » position, lorsque ce n'est que pour con– Jl. damner votre ministère et en préservci~ les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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