Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 525 ) » frissions pour son amour et pour la défense Jl de la religion. Nous avouons cependant qu'il )) est bien douloureux pour nous d'être s::ms 1i cesse témoins des outrages les plus sanglans n contre le divin Maître; mais, dans un sens, .>i nous nous en réjouissons encore; parce que JJ nous pensons que Dieu veut nous faire pas– n ser par tous les genres d'épreuves. Nous de– .>> vous déclarer ici, dans les seutimens de la .>> plus vive reconnoissance, combien le Sei– .Il gneur est bon envers ceux qui souffrent ~ pour lui; il nous comble des plus douces » consolations, et il rend nos maux si légers, )J si agréables même à porter, que nous ne Ji leur préférons pas notre délivrance. Nous J> vous prions de le remercier pour tant de Ji faveurs. Nous ne savons pas encore quand 1i on prononcera notre jugement, ni à quelle 11 peine nous serons condamnés. On nous dit J> maintenant qu'il y a apparence que nous Ji ne subirons pas la guillotine. Si nous avions )) une vraie foi, nous regarderions cela com- 1J me un malheur pour nous. Mais peut - être )) la volonté de Dieu n'est-elle pas que nous n endurions le martyre. Ce seroit un trop >i grand bienfait pour qu'il fût accordé à des e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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