Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 521 ) J~ libertins; pour moi, je ne croyais pas 'fu'il 11 existât sur la terre des êtres aussi criminels. .,, Lorsqu'ils se livrent aux discours, aux chan– .Ji sons et ,aux actions les plus abominables, fi , nous ne pouvons que gémir et prier Dieu " d'avoir pitié de ces pauvres malheureux. JI » ne nous seroit pas permis de faire entendre J> le langage <le la religion, nous ne ferions '>> qu'augmenter le mal et les engager à pro• >i noncer d'exécrables blasphêrncs contre là .11 Divinité. Nous avons adressé une requête au >! clépartemer:it; dans laquelle nous avons ex– ~, posé toute,<> ces-d1oscs, et nous le conjurions » de nous faire descendre dans les basses– ~> fos,ses, et de nous charger de fers, plutôt J> que de nous laisser où nous sommes; plu– .>i sieurs personnes même ont sollicité pour " nous : mais le département a été inexora..;. .JI ble, et il ne nous tirera pas d'ici avant notre .>> jugement. Malgré la dureté de notre pri-. :'i son,, nous jouissons d'une parfaite santé, el J1 nous sommes si contens de notre sort, que , 1 nous n'avons pas encore éprouvé la moindre •1 inquiétude depuis le premier moment <le .,> notre emprisonnement. Nous bénissons le _,,Seigneur dt: ce qu'il a pem1is q:ue nous souf- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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