Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 521 ) re~ de leur écrire une lettre de congratula– tion sur le bonheur qu'ils avuient <lètre jugés dignes de souffrir pour Jésus-Christ. La pieté active et industrieuse des catholiques f;.l'Î'soit parveni1· ces pieux messages. MM. Tournier et Huot répoudireut à cette lettre par celle qui suit : <{ Nos chers confrèr es, nous nous sommes J> réjouis en notre Seigneur, lorsque nous J> avons reçu votre petite letlre; depuis long• JI temps nous aurions voulu y répondre, et ,, vous remercier <les paroles de C011solation J> que vous nous avez adressées; mais l' oc– "" casion s'en présente seulement aujourd'hui, » aussi la saisissons-nous avec le plus grand » empressement. C'est dans la maison de jus– '> tice du tribunal crimiuel que nous somrnes » détenus. M. Pagnot doit connoitre cette J> prison, parce qu'il a été quelque temps dans J> celle qui est vis-à-vis : ce sont les cachots 11 où se voient renfermés actu,Tement les plus "grands criminels; · aiusi, vous apprendrez J> que nous sommes mêlés, .con fou dus avec 1> des scélérats coupables· de tous les crimes; 1> Dans le cachot que nous habitons, il se .11 trouve deux hoJnmes qui sont d'iusigue$ l. '.li e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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