Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 515 ) jours après leur mémorable fin, environ deux cents prêtres qui restaient à Marseille, s'em– barquèrent pour l'exil. A peine quelques jours étaient écoulés, que les vierges fidèles à leur foi, ces saintes religieuses, privées de tout secours spirituel et mème temporel, fu– rent comme entassées daus trois ou quatre coüvens situés aux vieux quartiers de la villè; mais après qn' on eut fait chez elles les recher– ches les plus sévères : et l'on mit aussitôt en vente leurs propres monastères, qui rappelaient tant de vertus, tant de beaux sacrifices. Quoi– qu'elles fussent atterrées par la mort de leur saint directeur, on ne put ébranler ni leur foi, ni leur attachement pour leur vénérable pro– fession. Le pfre Jcnsolem, religieux rninime, d'un mérite n:connu, profita de son loisir à .-Nice, où se trouvoient quatorze religieux de la maison de l\farscille, pour donner la vie du père Nui.rate, d'après les plus sùrs ren– seignemens et une enc1uête rigoureusement exacte. Le pieux biographe a';oit écrit dt:ja la moitié d'un volume, qui forrnoit un portrait accompli tlu saint homn.1c : l'écrivain avo.it obtenu le suffrage des évè<1ucs françois, qni, se trouvant dans cc lieu d'exil, l'avo.icut cncou- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=