Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 509 ) solde et aux ordres du club, et qni étoit ,d.ans ce moment ameutée sur la place de· l'hô– tel-de-ville. Ils leur offroieut de leur fournÏ,r tous les moyens de partit• ce j'.our même pour Rome, où ils iroient se faire absou– dre,. afin d'·épargner à leurs concitoyens le crime de leur mort. Ici le père N uirate , na– turellement vif, nuis toujours maître de ses mouvernens, parut comme so1·tir de sa modé– ration ordinaire, et ferma la bouche à l'évê– que, par l'exemple du grand Eléazar. Con– sidérant alors qu'ils ne feroi,ent point céder sa constance~ ils travaillèren t à abattre celle du père Taxy, le St: parèrent de son maître, et s'efforcèrertt tous de le persuade1· d'avoir pi• tié de sa jeunesse, de son frhe , et de sa fa– mille plongée dans la désolation. Tout fut infructueux dans ces odieuses ten– tatives; le nouveau Victor répondit qu'il n'a– voit qu'une ame et qu'une foi, qu'il ne se sépa. reroit jamais du père N uirate. Dt;– COilCertés de cette déclaration, et revenant à la charge conlt·e les deux prisonniers , iis leuv supposèrent des lett res 1: ouyeU"' ment venues de! .Rnme _, c1ui approuvoi:_: i.t ,, ,;;; fornrnle do s.enneut c;-,ptieuse, ~' bq 1 ',~le, <li~oien t-ib ,, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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