Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 502 ) vit:ition des supérieurs ecclésiastÎ<Fies; ct!Jé.. broient les saints mystères cbez les religieuses, sans aucune appréheusion; mais u'en pre– noient pas moins scrupuleusement les préca11- tio11s que la prude11ce inspiroit dans ce tt1~1ps si orageux. Les membres le!" plus furieux du club, parmi lesquels se trouvoiet!t quelques prêtres et religieux apo~tals, faisoient et ré– pétoient des motions affreuses pour obtenir la mort du père Nuirate; on le considéroit com– me le chef et la lumière des prêtres <lits ré– fractai1·es. Ayant imaginé que sa constance inébranlable, parmi ta ut de piéges qu'on lui a voit tendus, molliroit enfin lorsqu'on la met– h;oit à l'épreuve de la lanterne : «S'il fléchit , disoient ces impies , la victoire est pour nous, sa défection entraînera celle de tout le clèrgé catholique, affoibli déjà par la fuite des per-' sonnages les pins manprnns; et ceux qui res– tent ici n'y vivent quïsolés et cachés. S'il meurt, la terreur s'empare des autres, et nous forçons tous ceux qui demeurent encore sur le sol du pays à s'expatrier: restés maîtres du champ (le bataille , nous ex pulsons toutes les religieuses <le leurs couvens ·' nous deve– nons posse~.seurs dt!s locaux précieux qu'elles e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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