Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 2 99 ) n'hésita dans la profession de ]a foi. Il ei1t le même succès dans presque tous les monastè– res de filles où il Lravailloit depuis long-temps comme coufesseur ordi1uire, et où il étoit partout accueilli avec la plus grande vénéra– tion. Ses sentimens et sa conduite dirigèrent beaucoup de prêtres et de religieux de diffé– rens ordres, qui. lui avoie1it donné leur con– fiance; il fot ohligé de répondre aux lettres de beaucoup de curés et antres prêtres qui le con- 5uJtoient; quelques-unes ayant été intercèp– técs, sa mort fut résolue par le club l\farseil– Jois , le plus forcené de tous ces affreux ras– semblemens. Pour ne pas se voir ohligé de quitter l'habit r eligieux, il écrivit à Rome et à Turin, où il avoit des amis; mais, n'ayant pu obtenir des places pour tous ceux de Sf·s confrères qui ne voulaient pas se séparer de ]ui, il se rendit à leurs instances et à celles des r eligieuses et de tant d'autres personnes pi e u~cs qui le pressoient de ne pas les abandonn er. Il se relira avec le père François-Louis-Iifo– rie Taxy, l'un de ses tlcmicrs élèvei;, ci1l'z une tante ~gée qu ' il ayoit Ja consolation de pos~:é­ cler encore. Cet intéressant ami, 11e ;1 l\fa1;-· seille, le 1 5 janvier 1 765, offroit trn cs p1·i l e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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