Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 298 ) m:rncp1oit à celui dont tous les momens avoient ,;té si utilement employés, qui, de nos jours, avoit retracé les preniiers mo<lèles de la vie religieuse, cp1'une sainte et précieuse mort. Dieu la réservoit à son serviteur avec la palrne du martyre. Quoique depuis long-temps tout annonçàt la destruction de la religion et celle des rnonastè- " res, l'ardent amour qu'il conservoit de son état, faisoit sur .ce point une sorte d'illusion au père i\'uirate: aussi n'en fut-il que plus atter– ré lorsqu'il en vit l'exécution. Pom répondre à l'atlection de ses confrères, il avoit accepté Ja supériorité du couvent de Marseille, où, fix,é par l'obéissance depuis plus de vingt ans, il étoit, pour la troi1'ièrne fois, à la tête de sa maison. Lorsqu'il fallut en sortir, il profita de tout l'asc<·ndaut fp1e lui donnoit sa vertu, hicn plus encore que son autorité, pour confirmer sa communauté dans un p<:.rfoit att::ichcrnent aux principes de la foi catholique, et dallS l'a– mour de leur profession, comme pour l'éloi– gner Jcs syslêmes antireligieux qui se répau– doient si rapidement Je tous côtés. Dieu b6nit son zèle : de vingl-deux profès qui composoient Ba maison au moment de la séparaliou, aucun e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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