Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 2 97 ) pour les sciences, qu'il désiroit pel'pétuer da.ns la province, lui fit former le projet d'agrandir la bibliothèque de sa maisan, et de l' enri– chir des ouvrages les plus précieux, tant an– ciens qne modernes, qui ne s'y trouvoient pas encore, quoi<p1'elle fùt déjà bien pour– vue; il consacroit à cet objet ut.ile une partie de la forte pension que sa mère lui avoit lais– sée, et tout le produit de son travail, d'après l'agrément de ses supérieurs. Il engagea dans ses vues plusieurs des anciens de la maison, entre autres les pères de Colonia~ qni se firent un plaisir d'employer à cette bonne œuvre les pensions qu'ils avoient de leur famille, et le fruit de leurs travaux continuels. Plusieurs i-i– ches négocians de ses amis voulurent .Y con– tribuer : en sorte qu'au moment de la des– truction des ordres religieux, cette biblio– thèque faisoit l'admiration des savans du pays et même des étrangers. Il est reconnu généralement à Mar~eille que c'est elle qni a servi de fowlement à la biblio– thèque publique de cette ville. L'homme esti– mable qui l'a formée et mise en ordre, qui étoit intimement lié avec le père N uiraté, en est convenu plusieurs fois avec ses amis. Il ne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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