Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( .?.95 ) Ses.. vertu;;, sa doctrine et son expérience, lni attirèrent la confiance générale : les prê– tres, les religieuses , les hom1:11cs de tontes les classes, de tous les âges, s'adressoient à lui cornrne à. un ange de lumière et de charité. Ses occupations forent telles, qu'il étoit obli– gé de prendre sur son sommeil le temps né– cessaire pour une correspondance très-active> parce qu'il étoit consulté de ton tes parts, et pour la composition des discours qu'il prêcl1a dans les chaires de Marseille et dans celles de la province, avec tant d'applaudissemens, qu'au– jourd'hui même on se les rappeile avec j(rnis– sa11ce. Cette vie si occupée, et surtout l'hum– ble idée qu'il avoit de lui-même, nous ont pri– vés d'un ouvrage précieux que le père l\Iarin avoit commencé pour être le parallèle de celui ,pesVies des pères des déserts de l'Orient; il étoit inlilulé: Les Actes des Mru(yrs, ou les Témoins de la foi. Il n'y avoit ponr ain~i dire fille le père 7.\1uiratequi pût Lidieycr. ( :<:t ourr:ige, recorn– ;mandé vivement pa1· Clénwnl .Xi!I , exigeoit beaucoup de redicrclws, l! Il<' j nste cri ti<p1e, et la connaissance du génie de Lmt eu1· ; mais le ' ' père Nuirate s'cxc11sa de ce trmail, en dou- •1ant pour raison f{ 'l.un prêtrv Jevoit préfàel' tJ. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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