Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

d'ùn mérite éminent, plus vénérables encore par des rnœurs angéliques, par leurs talens, par leurs services, que par le poids des années. Le nouveau supérieur vivait au milieu d'eux avec une ouverture, une confiance, et un amour J;f'spectueux, qui, devenu comme le baume de len rs infirmités, fit encore les délices de lë~ur vieillesse. Plein de déférence et d'atten– tion .ponr ceux d'un âge moins avancé, ainsi que de l'affection la plus tendre et la plus em– pressée pour la jeunesse, il ne perdit jamais de vac cc qu'il clevoit à la plus stricte observan– ce des règles que ses prédécesseurs avaient maintenues avec tant de bénédiction. Bientôt il eut gagné tous les cœurs; mais, rel!dn à lui- 111èrnc aprts le terme de sa supériorité, le pèrn Nui rate ne pe11Sa plus qu'à travailler à sa pro- • . ._.: '. •. ' . ' ' A pre f:anctmc:i'!mn; en s occupant en meme tênrns de celle des antres . . La suppression des Jésuites avoit produit un vide sensible à :Marseille, parmi les ouvriers évangéfüp1es; malgi·é la grande délicatesse de sa san f(;, il se livra ~;ans ménagement au con– fossicmn::d, sacrifümt ~1 cc genre de travuil, [lUSSÎ obscur (p/il est pn;CÎCUX ~l }a rrJigion, stm goûtdécidé pour b littérature. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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