Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 292 ) mettaient eux-mêmes à se cacher. Ces deux céli~bres pères étoient visités par les étrangers marquans qui arrivaient à Rome. Ils hono– roient ém1nemment les lettres, leur patrie et l'état religieux, dont la philosophie sophis– tique et meurtrière avoit déjà signalé la perte. Le père Nuirate ne vécut pas long-temps au– près d'eux sans en être estimé à sa juste va– leur; ils s"attachèrcnt à lui, crurent avoir trou– vé le sujet qu'ils cherchoient pour les rempla– cer, le consultaient, et parlaient de lui en toute occasion avec le plus grand éloge. Mais son attrait dominant pour la retraite lui fit re– connoilre un nouveau bienfait de Dieu sur sa personne, dans l'ordre q~'il reçut de retourner en sa province, après trois ans de séjour dans la capitale de l'Italie. L'humble fils de Fran– çois de Paule ne se doutoit pas que ce voyage eùt pour objet de l'appeler à la première place. Le père Michel-Ange Marin, connu par ses ouvrages, sa haute piété et ses rares talens pour la conduite des arnes, principalement pour celle des maisons religieuses, lui avait mérité les éloges du souverain pontife, con– signés dans trois brefS dont il l'avait honoré. Il gGuvernoil alors son ordre pour la troisième e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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