Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( ?91 ) Trinitt~-du-l\iont, célt hre maison royale qu~ Charles VIU avoit fondée, et f{llC tous ses suu· ccsseurs, et surlout Loui~-le-Grand, ont sin,– gulièremeut favorisée, que daHS les autres or".'" dres, et pt'Îr!cÎpalemeut dans celui de la c;orn– paguie de Jésus. Peu de temps après son ar– rivée, les frères de la Trinité-du-Mont le placèrent à leu1· tête; choix d'autant plus flat– teur que cette maison, très-nombreuse et corn· posée de l'élite de to,utes les provinces <lie' France, devenue la première et le modèle dr– son ordre, par la culture des sciences et !:) plus exacte régularité, exigeoit <le son chef des talens peu communs dans l'art <le gou-. verner; il étoit à peine parvenu à sa tren– tième année. Les célèbres pères Jacquier, dont les ouvrages sont si estimés des savaus, mem– bres <le cette communauté, avoient l'un et l'autre des chaires dans les colléges de la Sa– pience et de la Propagande. Associés <iux premières académies de l'Europe , comblés des faveurs des souverains pontifos, ils se voyoient recherchés par les plus illustres car– dinaux, et par tous ceux qui se trouvaient distingu és dans la prélature et la noblesse ro-. u:u:ine, avec autant <l'empressement qu'ils eu e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=