Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( ~go ) da11s tout son ordre. Ceux qui se monlroient alors les plus distingués parmi les professeurs et les s:lVans, se firent un plaisir de lui don– ner en toule occasion des marques d'une très– haute estime. Chargé d'euseig11er les sciences à ses jeuues confrèn:s, pendant plusieurs an– nées, il le fit a\'eC tant de fruit qu'il forma des sujets qui ont fait honneur à l'Etat et à leur maître, qui ont soutenu avec éclat les mêmes emplois, '1ui ont perpétué j nsqu'à la fin l'amour ile l'étude, la fuite des . nouyeJ]es opinions, et l'attachement le plus sincère à toutes les <lécisions <le l'Eglise. Pourrait- on s'c11 é io11ner, puisque leur chef s'étoit Loujours montré pénétré des mêmes principes'( En les rnanifcst3.nt avec cette noble sîn1pli– cité propre aux en fans de l~rançois de Paule, il contrarioit l'opinio11 de beaucoup de per– sonnes assez puissantes alors, et qui lui attirè– rent des persécutions qu'il souffrit avec le courage d'un disciple <le la croix. Il gémis– soit profondément sur les maux qui affiigeoient l'Eglise, en prévoyoit rnème è.ès -lors de plus grands, lorsque l'obéissance le conduisit dans la capitale du monde chrétien, où il étoit ap– pelé. Sa réputation l'y av oit devancé, 'tant tt f<, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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