Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 289 ) à sa destruction ) , le décidèrent pour celui des minimes. Il entra dans le noviciat établi à Aix, mais à l'insu de sa véuérahle mère,, dont il vouloit ménager la tendresse. Déjà veuve et séparée de sou cher Louis-Thomas, elle conserva seulement son jeune frère, et c'étoit l'unique enfant qui lui restât. Son aîné avoit prévu sans doute de grands obstacles au succès de sa vocation; elle fut rigoureusement combattue, et sa mère (comme autrefois celle du grand Chrysostôme) vint, à la fin de ses épreuves, livrer un assaut violent à la bonté de son cœur. Il en triompha, et consomma son sacrifice par la p ~ofessi.on solennelle des quatre vœux propres à cet institut, le 6 janvier 1741. Les succès qu'il avoit eus dans ses huma– nités, surtout dans la rhétorique, qu'il doubla avant d'entrer au noviciat, en promettoient de plus grands encore à ses supérieurs, dans l'étude de la philosophie et dans celle de la théologie, auxquelles ils l'appliquèrent après l'émission de ses vœux. Les ayant terminées glorieuse– sement, il se fit connoître dans des thèses pu– bliques fil· il posa l~s hases de la haute répu– tation dont il a toujours joui, non-seulement à Marseille' et dans la province , mais encore e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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