Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 288 ) reuse et singulièrement fidèle; un jugement exquis; le caractère le plus doux, le pl us in– génu; telles sont les qualités qu'on remar– quait en lui dès ses plus jeunes ans, et qui se trouvaient emLellies par un esprit de foi et de piété, réunion bien rare dans un en– fant de cet âge. Aussi se vit-il tendrement chéri de sa farnillc, qui tenait un rang ho– norable dans la société. Il montra de bonne heure beaucoup de passion pour l'étude, ~t la– quelle il se livra dès son berceau, et s'a1x1uit, par son application et ses progrès, l'estime de tous ses maîtres au co1lége de Belzuuce, di– rigé par les pères de la compagnie de Jésus. Il conçut promptement une grande vénéra– tion pour cette célèbre compagnie, en admi– rait le plan et la fin, les règles et les diverses fonctions. On a toujours cru qu'il avoit eu de l'inclination pour s'y eugager, d'apri::s l'affoc– tion et les rapports qu'il entretint conti11uel– lement avec uu grand nombre de ses mem– bres ]es plus disliugués. Vu attrait marf1ué pour la pénileuce et la retraite, je ne sais quel pressentiment <les malheurs qni menaçoieut cet ordre (car il a dans la suite avoué qu'il n'amuit pu survivre à e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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