Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 284 ) dray, et autres villages ( 1). - J'en étois à qu;it1·e ou cinq lieues.-Vous avez su la contre– révolution qui se tramait dans les montagnes'! - Je l'ai apprise la veille du jour qu'elle a éclaté. - Que dites-vous au porteur de la nou– velle de ce projet? - Je dis que Je projet était insensé', ridicule et chimérique : en ma qualité de prêtre, je ne pouvais ni l'apprnuver, ni le conseiller. - ilfais comme ministre de la paix, que vous veniez, dites-vous, prêcher en France~ comment, au lieu de termes si vagues et si foibles, n'êtes-vous pas entré dans une vive indignation, et ne leur avez•vous pas exposé fortement le crime dont ils se rendaient cou– pabll!s? - Si je n'ai pas employé vos expres– sions, je me suis servi d'équivalentes. - Je ne vois dans votre indifférence qu'une indifférence coupable. - Répétez-moi donc mes expres– sions,,. Le président les répète; sur quoi, l'ac– cusé réplique <{'1e des paroles exemptes de fiel et (1) Flangebouche, ancienne paroisse du savant Ber– gier, et. patrie de ces respeetables propriétaires qui, au nombre d'environ douze familles, quittèrent tout, au temps de la terreur, pour aller chercher dans une terre étrangère la liberté du eu lte catholi<1ue. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=