Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 5 l ,. prévaricateur à qm le ne pusse redeman-. >i der mon ami .. Qu'il est à craindre que son >1 sang répandu et foulé aux pieds, ne crie. >J comme celui d'Abel! Ah! plutôt espérons >1 qu'il parlera enfin à nos frères qui sont dans » l'erreur, pour le triomphe de la foi, rete·· >>nue depuis si long-temps captive. Et per >i illam def uncllts adhuc loquitur ». Depuis le commencement de nos troubles politiques, M. Raynard aspiroit à la gloîre de mourir pour la défense·de la foi. D'avance, il avoit prédit les. combats et les affiictions qu~ l'Église de Jésus-Christ devoit éprouver. Les saintes Écritures, les conciles, les Pères qui furent l'objet de ses études, pendant sa longue et honorable carrière, lui firent aisément dé– couvrir l'erreur et le poison cach 1~s sous une· apparence de réforme présentée p:n· ,j h ypo"" cri tes novateurs, comme nn app:'!.t ù l'igno-. rance et à la crédulité des peupks. La snppi'cs– sion du chapitre, dont il étoit l'orneu.1tnl et l'exemple, l'accabla de douleur;- mais le dé– cret du 27 novembre 1790, sur le fatal ser-. ment, voilà quelle fut la plus grande épreuve· de son arne sensible et religieuse. Portant ~11s son cœur, je dirois volontiers au fond. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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