Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( .282 ) vailler, vous deviez faire le serment .preserit par Ja loi?- Je ne pouvois faire ce serment; et, instruit par les saints pères de l'Eglise et par les canons, je connoissois mes obligations de venir au secours des fidè)es.-Teniez-vous vos pouvoirs d.u citoyen Séguin (évêque intrus et schismatique de Besançon, ci-devant chanoine de cette métropole)? - Je n'ai jamais eu re– cours à M. Séguin, en qui je ne reconnoissois aucun pouvoir, et qui n'étoit pas mon supé– rieur. - Quels étoient vos supérieurs? - L'é– vêque de Lausanne et. les vicaires généraux ( 1). - En exerçant vos fonctions en France, vous saviez bien que vous désobéissiez à la loi? - Je l'avoue, mais je ne pouvois m'y soumettre sans enfreindre une loi supérieure? - Mais puisque vous parlez d'une loi supérieure, lare- ( 1) L'archevêque légitime de BEsançon, l\1 . Raimond de Durfol't, étant mort à Soleure en 1792, et le chapitre métropolitain se trouvant dispersé, l'administration spiri. tueIle du diocèse, par la disposition du concile <le Trente ( sess. XXIV, ch ap. xv1 , de Reformatione), passa à l'évêq;1e d:> Lausanne, le plus ancien des s:1ffragans. Ce prélat confirma les pouvoirs dont jouissoient les vicaires généraux du diocèse de Besançon sous l'administration (lp Mt•. de Durfort. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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