Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( :.:180 ) ~iéges; l'accusé, d'après l'ordre du président, étoit resté assis pendant cette cérémo1Îie. L'in– terrogatoire se continue. Le président. cc Depuis quel temps avez-vous quitté Besançon 11? Le pré~ venu. cc Peu de temps après que je fus ordonné pi·être. JJ - Où allâtes-vous? - A Lantenne, pour y desservir la paroisse en qualité de vi– caire. - Combien de temps ?-Environ trois mois. - De là, où allâtes-vous demeurer?– A Porentrui, où j'ai resté 3 peu près autant de temps ( 1 ). - En quittant cette ville, dans q1iel pays vous retirâtes-vous? - Chez l'étran– ger. - Dans quel lieu? - Au Lauderon. - Pourquoi avez-vous abandonné votre patrie? - Pour me soustraire à l'effet d'un décret de prise de corps, rendu contre moi quand j'étois vicaire à Lantenne. (Ce décret était le fruit de son zèle à défendre la religion catholique.) - Pourcpoi ne vous êtes-vous pas constitué pri– sonnier, au lieu d'émigrer? -J'ai préféré ga– gner le large. - A quoi vous occupiez-vous au Lauden.J•: ? - Aux fonctions de mon minis– tère, comme vi:-üire de M. le curé. - Depuis (1 ) Cette ville ayant alors le titre de principauté, ap– parlenoit à l'évêr1ue de Bâle. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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