Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 272 ) les maux que cette destruction prépllroit; il les voyoit venir; et une seule chose pouvoit le consoler, c'étoit l'espoir d'en être un jour la victime. Il n'exerçoit pas le suint ministère, rrt'àis il vivoit isolé, cultivant les lettres, et étudiant beaucoup, surtout la théologie, dans les meilleurs aulem·s. Il défendit la religion à toutes les occasions qui se présentèrent, prin– cipalement depuis la révolution. Comme il ne voulut point sortir de France, quoique cela lui fùt facile, étant à la frontière, et ayant des amis chez l'étranger, on le laissa d'abord tran– quille dans sa retraite; mais parce qu'il ne vouloit pas garder le silence contre les hor– reurs qui se commettoient sous ses yeux , il fut d'abord enfermé, puis condamné à la dépor– tation à la Guyane. Il mourut dans les ca– chots de Rochefort, après avoir donné sur toute la route et dans les différentes prisons, de grandes marques de patience, de foi et de résignation ii. Non tamen quia domestica, ideo falso, sed quia vera, ideù laudahiliter : vera autem, 11on modo quia justa, verùm etiam quia nota.Gregor. Naziau., orat. xr. Punebris in taudcm soraris suœ Gorgonio:. Monsieur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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