Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( .263 ) des criminels qui y sont justement condam"".' nés, il le co11sidéroit con1111e uu triomphe pour sa foi. Le 23 septemhre i79'1, à trois heures et demie du soir, il fut conduit à l'échafaud , et y monta dans une parfaite assnrance, avec un îuexprirnahle sang froid ; il demande au bourreau comment il doit se placer sur la ma– chine fatale:pénét:M,<l' nne résignation héroïque, il obéit à l'instant, et reçoit la mort. Quelque accoutumé que fût lexécuteur à verser le sang des chrétiens, des laïques et <les prêtres, il sé trouva si frappé de l'intr~pidité du confcssèur' et de sa céleste sérénité, qu'il ne put dissimu:..::. ler sa surprise; il disoit hautement : rc J'ai étè plusien::-s fois étom1é du courage des victimcis tombées sous foés coups, rnais je n'en nvoi~ point imnfoté qui m'eussent fait autant dïùl.~ pression què M. Dar1gré n. Le corps du héros èhrétieù fot inhumé dans le cinietièrè de la ville di:: Sanfé, et da·rrs l'enèeiHtc réstrvêe poùr les sépultùréi d'd' ecclc'siastiq1.1cs; f?œ tibi, éoro:airi ! 1Jœ tibi, B etkrnïda ! qu;a si in Tyro et Sidone (<ir·tŒ pi/.1'tmt virtutes, quai fhctœ .5mit in vuhis, olim in t'îlicid et cinere pœnitentirt1n egis•imt. Matt. i c. x1 1 f. 2.l. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)