Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 26i ) plnsi.eurs lettrr-s adressées aux auteurs de :ses; jours et à d'autres personnes de sa famille. Ces mémoires édifians ont été conservés comme un mon.11ment honorable à sa foi, à sa con– science et à son cœur; on ne peut les lire sans un profond attendrissement. Prête à paroitre devant ce juge suprême et adorable aux yeux de qui les justices mêmes ont besoin d'être pu· rifiées, cette belle ame ne peut comprendre comment une seule mort si peu douloureus~ peut effacer tant de péchés. M. Dangré fait dans son testament l'énumération de plusieurs petites obligations que la mort qui plane sur sa tête ne lui permettra point d'acquitter par lui– même: il c•mjure ses père et mère de les rem– plir à sa place, et j nsqu 'à la dernière obole; ensuite il leur demande, dans les expressions les plus touchantes et les plus tendres, le par– don des peines qu'il a pu leur causer; et à· tous ceux dans. la société desquels il a vécu, la re– mise des scandales qu'il craint et qu'il prétend même leur avoir occasionés. On ne peut ren.... dre l'affection avec laquelle il les remercie de tous les bienfaits qn'il a reçus d'eu x; m::iis c'est ensuite avec une éloquente et sublime cba... ~-i~é i. qu 'i.l prie, qu.'il supplie sa famille et ses. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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