Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( :J56 ) Un discours aussi sai ntemcnt hardi était sans doute de nature à être promptement dé– noncé ; il le fut par une partie de ceux nièmes qui l'avoient entendu. L'ecclésiastic1ue, conduit dans les prisons d'Angers, fut presqu'aussitôt traduit devant les juges qui s'ernpressèreutde le coudamner à mort. Il s'avança vers l'échafaud avec fermeté et courage; sur la route il donna les marques d'un bieu vif repentir de la faute qu'il avoit solennellement accusée; il chantait des hymnes et des psaumes. Quand il fut ar– rivé au lieu de l'exécution, loin de se démen– tir ou de s'affaiblir un instant, il présenta sa tête au couteau homicide , daus les sentimens de la religion la plus parfaite. Yidi subtùs altare animai inteifèctorum proplBr ver-. bum Dei, et propter te8tÙnoniwn quod lwbehant; et clamabant '-'oce magnâ, dù:entes: Usquequo, Domine ( 11anctu& etverus), nun judicas et non vindicas sangui– nem no~trum de iis qui habitant in terrâ? et dictnm est illis ut requiescerent adhuc tempus modicum,donec com– pleantur conservi eorum, et jratres eorum, qui inteifi• c:im·di 111mt sù·ut et illi. Apoc. 1 c. YI 1 y. 9-11. l\fonsicLU' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=