Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 2 47 ) » l'l'ai su ce qui s'y passoit que par ceux qui me >J le rapporloient. No11, je ne suis poiut un " chef tle l'armée vendécune : je suis prêtre, '' et prètre catholic1ue, curé non assermenté ,, de la ville de Craon; je suis ministre de rÉ– " glise carholique, dans le sein de laquelle je '' désire et ,·eux mouri1· : voilà ma profes– J> sion ". Ces p~rolcs, prononcées avec l'inno– cente ha1·dicsse rlc la vertu persécutée, éton– nèrent ses bourreaux, et les auimèrent d'une nouvelle fureur; ils co11firmère1it la sentence hotnici<le: el le prêtre de J ésus-Christ, le noble confesseur de la foi, le bon pasteur, fut porté au lien du supplice, disons mieux, au lieu de son triomphe. Il endura, dans les sentimens d'une r ésignation parfaite, cette mort, qui de~ vint pour lui la source d'une gloire éternelle. Cet événement, si mémorable pour le diocèse d'Angers, arriva dans l'année 1795. L't dùm noturam co11tristat certa moriendi conditio, fidem consoleturfuturœ immortalitatis promissio. Tuis enim jidelibus, Domine, vita mutatur, non tollitur, ~t dissolut<t trrre.ftris hujus habitationis domo, œterna ill cadis habitatio comparatur. Préface de la messe des morts, rit parisien. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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