Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

e 246 ) piété pour faire arrêter et mettre en réclu– sion tous ]e$ prêtres : il parvint à se retirer dans son pays natal, et bientôt il y devint in– firme et malade. Dans cet état douloureux, comment eût-il pu déjouer les menées des im– pies? Ils découvrirent sa retraite, s'emparè– rent de sa personne, et le conduisirent dans les prisons d'Angers. Là le généreux umfesseur de Jésus-Christ eut à souffrir tout ce qu'on peut imaginer de plus inhumain. Présenté a l'impitoyable tribunal révolutionnaire, qui (lévoroit ses victimes, sur les accusations le plus évidemment destituées de f.ondemeut, même de la moindre appa– rence de justice ou de vérité, il se vit con– damné à la peine de mort, comme un des chefs de ~'armée catholique. En écoutant les motifa sur lesquels on étahlissoit la sentence inique, l'homme de Dieu recueillit le peu de forces (1ui lui restoient, et par1a en ces termes à ses juges, nous dirons mieux sans donte à ses bourreaux. cc C'est donc ainsi que vous » jugez, et que vous faites mourir les honnêtes >> gens? je suis, dites-vous, nn des .chefs de » l'armée catholique; quelle preuve en avez l> vous '?je n'assistai jamais à aucun combat; je e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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