Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 238 ) après, transféré à Épinal, et renfermé à la maison <l'arrêt pour les prêtres. Sa santé ne lui permit pas de supporter long-temps les rigueurs de sa détention. Les jacobins de Remiremont le firent revenir, non ponr lui permettre de soiguer son état, ils étoient incapables d'avoir de pareils senti.,. meus, mais pour lui faire rendre un compte rigoureux de sa prébende d'écolâtre du cha.... pitre. Devenu fort dange reusement malade, il fut, de l'abbaye qui serv9it de l.ieµ de réclu... siou, transporté dans sa n1aison. Dans la craiote que la victime n'~chappât à leur fü .. renr, ils placèrent jusqu'a.upr~s de son lit qua– tre factionnaires, que le style du jour nom.,– moit sans-culottes, qui Je gardoieut jour et uuit; ils do1rnoient pour prétexte d'un pareil traiterneut l'appréhension qne ses parens ne l'emmenassent eu pays étranger, où qu'il ne reçût, dans ses derniers ruome1:1s ~les secours ~onsolateurs de la foi. La <li.vine Pr-0vidence permit que leurs honteuses menées tournp.s– sent à leur confusion : pendant que ses gardes sommeilloient, après avoir bi1, selon leur cou,– tumc, avec excès, le mourant se confessa à M. l\":ïcolas-Antoinc Didelot, qui fut depuis e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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