Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 232 ) ame à l'Evangile, qui sent l'ineffable avantage d'aimer son Dieu, au moment qu'il se voit prêt à être immo1é pour sa foi, n'est - il pas tenté de s'élever à la plus grande marque <l'amour <lont on soit capable en.vers le d.ivi11 maître'! Il est possible fJ.u'un élan de charité parfaite entraîne une ame sensible à ces traits hors de règle, cpii décèlent une sou<laine et forte émotion, telle que celle qu'éprouvait le l'OÎ de Juda, lorsqu'il s'écrioit : Quemadmo.,. dùm clesiderat cervus ad fontes aquarum ..... Sitivit aninia mea ad Deum fortem vivum. Ps. XLI , JI. 1 , 2, Eh quoj ! la primitive église ,ne nous offr.e-t:-.ellc pas des exemples qui jus.,. tifie110.ieut ;m besoin l'ho.mmc de Dieu'! Il suf.:,. firoit de citer ici le pn~tre saint Lucius, mar... tyr. Mais nous n'avons point . l'intention de proposer le bon·prêtre qui va mourir, comme :nwdèle dans l'acte !qu'il se permet; nous n'a.,. vons d'autre but que celui de faire connoître jusqu'à quel point il portait la foi et l'espé.,. :rance aux promesses de J ésus-:Christ, et avec quelle ;i.r<leur il çlésiroit de s'unir à son divin maître, pour vaincre avec lui le monde et ses t.rrans. Le juste étoit nn homme tcès-spirituel; son esprit se montroit orné de belles <:onnois,., e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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