Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 2:Si ) court espace de temps. Le pieux auteur de ses jours ne put que lui apporter un peu de vin et une formule pour la messe. M. Reck, dan... gereusement malade, et ressentant une ardeur inexprimable de se nourrir de la divine Eu– charistie avant d'offrir à son Dieu le sacrifice de ses jours, fit une de ces actions extraordi– naires que l'on diroit être le fruit d'une ins– piration de l'esprit de Dieu. Sans autre autel que sa poitrine et son cœur, il consact•e lt paiu et le vin, et s'en nourrit, observant, au.;. tant qu'il lui étoit possible, te qui e~t prescrit pour cette auguste cérémonie. Tout le monde n'approuvera pas sa conduite en cette circom;... tance solennelle ; mais on rencontre dans tes ·élus, surtout quand il s'agit dn martyre, ce beau triomphe de la charité, des actions qu'il ne faut pas toujours apprécier d'après les rè– gles communes, lorsqu'en soi la chose n';est pas mauvaise. Le confesseur avoit présentes à l'esprit les paroles de notre divin Sauveur: .lVisi manducaveritis camem Filii hominis, et biberitis ejus sanguinem, mm habebitis vitam in vobis ..... Joan. VI, f. 54. Qui mamlucat hune panem, vivet in œtemum. Y. 59. Qui– conque a le bonhem· de croire du fond de son e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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