Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 250 ) la.die épidém1qùé àssez g~néralè daris cé~ asiles de l'humanité souffrante. Lé rüal fit des prngrès si rapides, que le cm'é de Sailit-Nico– Jas de cette ville; lui adn1Îuistra les sacremens dës nioot·ans; peu de jou1·s après , la retraite précipitée des coalisés ayant eu lieu, des pa-.. i'ens et amis du malade chérchèrent les moyens de le <lt!rober à la fore ur des i'éptiblic:ains, et le placè rent dans uné voit.ure qu'on àvoit eu l'imprudence de surc:harger; elle s'embourba dans la forêt de Haguenan, et fut rèncontrée par des chasseurs à cheval de l'armée fran– çoisc, ponrsuivant des Allemands en retraite. Les compagnons de l'homme de Dieu s'enfui– :rent, et il r esta seul entre les mains de ces mi– litaires, le jour de Noël 1795. · Ils reconduisirent le serviteur de Dieu à Haguenau, et d e là à Strasbourg ; arrivé dans la prison; il témoigna au geolier Klein, dont le nom doit être cité comme celui d'un homme compatissant, le plus vif dc:sir de recevoir la s::iÎhte comnrnn1on, et de parler une dernière fois à son pêre' qui se trouvoit en celte ville. Klein fit entrer celui-ci secrètement; mais il étoit impossible de procurer au confesseur de Jésus-Christ une hostie co11sacrée, dans un il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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