Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 22G ) Ji coquin de réfractaire, miuistre des idoles, 11 substit ut llu diable 11; après de cruelles ava– uic;;, on lui :1ppliquc les menottes) on l'expose al'lx insultes d' u11e vile populace, tandis que les bonnètes gens fondcut en larmes, et .de– mandent à Dieu, da us une si rude épreuve, le don d.e la persévérance pour son serviteur. Le lemlemain, une forte escorte le conduisoit à Colmar avec sa sœur, chez laquelle il avoit été arrêté, lorsqu'en passant par Ronfac, ils rencontrèrent ua des plus violens terroristes, le <:ommissaire du gouvernement. Entouré de la gcodarme1·ie, et les yeux étincclaus de co· l.ère, il demande au confesseur de la foi: ·K N'as ·tu pas béni tel et .tel mariage? n'as-tu ·~ pas b2ptisé dans telle et tdle commune >i? Tandis que l'hamrne de Dieu répondoit ne connoitrc ni ces personnes ni .ces endroits 1 .uu geo<larme plein .de fureur Jui assenoit de 4Di violens coups.de ~hre et de cr0$se de cara– hi.ne sur la tête, que sa chevelu.re étoit tGut ensanglantée ·et son .corps <:ouvert de meurtris– sures; un .coup .de sahre lui fit à la tè1~ une hlessu1·e si :profonde, qu'.011 aurojt pu y .cacher la main. :Cepen.da11t le commissaiœ du gon– v.em.em.ent ne pouva.ut, ni: par menacesütt pro~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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