Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 222 ) les contemporains en parlent encore aujour– d'hui avec étonnement. N'allons pas croire que le jeune serv~teur de Dieu bornât le fruit de ses travaux à de vaines démonstrations ou à un étalage d'Çrudition pro– fane : il les fit servir au soulagemeut de l'hu– manité soufli·ante; il visitoit souvent les pau– vres infirmes, et, bien informé du geure de leurs maladies, il ne leur dorrnoit p~1s seule– ment ses soins, il leur fournissoit à ses frais tous les remèdes convenables. Comme la mé– decine tire de la chimie de puissansrnoyensde diminuer ou de dissiper .les maux corporels, il réussissoit surtout dans la gnérison des hy– dropisies, du chancre, de la pierre, de l'épi– lepsie, des cq1mpes d'estomac et autres mala– dies chroniques. Les indigens valides trouvoient am;si dans sa charité de grands secours; il les a.idoit de séS conseils, de sa bourse et par de gént!reu$eS et constantes privations, les soula– geoit dans tous leurs besoins. Il couloit ainsi des jours serèins dans la pra~ique continuelle des ~uvres de miséricorde, qui avoi.ent pour lui tle nouveaux charmes .<laus les cl1aumières les plus d~laissées, lorsque la révolution écla– tant, prépç.ra .,un, nouveau thciàtre à sa tendre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=