Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 221 ) donnoient à leurs jeunes religieux les domi– nicains, dans lem couvent de Guebvill~r. Il y profita des leçons d'un professeur aussi savant que vertue11x ., et, après son cours de théologie, entra au séminaire de son diocèse, établi à Porentrui, résidence du prince-évêque. Il y reçut le sacerdoce en 1766. La foiblesse de sa santé ne permit point au nouveau lévite du Seigneur de s'employer dans le saint minis– tère. Re~té près de sa mère, que la mort avoit privée de son époux, il l'aida de ses conseils dans l'administration des biens de la famille J et dans l'éducation de ses frères et sœurs. Sa vie, totalement étrangère aux sociétés bruyan– tes, devint encore plus retirée. Plein d'amour pour l'étude et de goùt pour les sciences, il porta son attrait vers la chimie, mais ne né– gligea pas en même temps les devoirs de son état. Un savant chimiste de Venise, qui voya– geoit pour perfectionner ses con11oissances, fut charmé de rencontrer, à Guebviller, un jeune ecclésiastique plein du désir de s'instruire dans cette science. Il lui en révéla les princi– pes, et l'élève marchant sur les pas d'un pareil maitre, fit hientôt de si grands progrès , que tout le monde admirait ses expériences ,-et qwe e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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