Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 219 ) rablcs desseins de miséricorde sm tout le genre humain. Cet homme apostolicp1e donnait en– core ses soius aux communautés de rc.ligieu– scs, comme à l'une des plus précieuses por– tions de l'l~glise de Jésus-Christ. Il excelloi.t surtout dans cette partie qui demande de si profondes co1moissauces dans les voies <le Dieu. Le père d'Enilé avoit <l'abord enseigné dans le Canada avallt que cette colonie fût occupée par les Anglais. Il y avoit douué des preuves multipliées de son zèle, que les circonstatlces rendirent encore plus utile à sa patrie. Pen– dant les jours de la terreur, dans la révolution, le pieux religieux existoit caché dans Ja ville d'Orléans. Il y fut découvert et conduit à Pa– ris, où il reçut le prix d'une vie consacrée tout entière au vrai. bonheur de son pays, sur l'é~ chafaud, qui, en décembre 1793, .termina sa vie, et en même temps celle d'une dame r es– poctahle et de sa femme de chambre. La bonne mnîtres8e et Ja digne servante forent condam– nées pour crinie de lèse-nation, celui d'avoir, en vue de Jésus-Christ, accordé l'hospitalité ~1 l'un des pins zélés ministres de l'Evangile. Nec martyrium propriè diciwr pro sold tolerantiti carceris, vel cxïlii, vel rapinœ divitiarian, 11ls1'. fort;, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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