Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

t 21tl ) iîrmités contractées par ses gran<ls travaux I'a– voient obligé de venir prendre les bains. On se rappelle avec édification qu'il prêcha pendant un automne au Valdajol. Entre ses onctueuses instructions, on remarqua surtont son sermon sur l'amour de Dieu , discours rempli de dé– tails at.tendrissans, comme des maximes les plus saines. L'amour pour son divin maître étoit sa vertu dominante, et con1111e, eu lui, la source de toutes les autr.es ; <l e là décou– lait cette charité brûlante pour le prochain; de là cc zèle infatigable à procurer le salut des ames; de là ses mission.s continuelles, ses tra-· vaux si pénibles, ses courses dans les campa– gnes et au travers d'affreuses montagnes; de là ces austérités toujours nouvelles, et ces morti– fications sévères par lesquelles il s'efforçoit de fl échir, en faveur des pécheurs, la colère <lu Tout-Puissant. Nous devons ajouter encore, de là cette vive et filiale dévotion à la mère de Dieu; c'étoit depuis ses premières années qu'il l'honoroit avec tant de confiance. Eh! peut-on aimer véritablement Dieu, sans éprouver un grand sentiment de piété pour la p1us pure et la plus parfaite de ses créatures, qu'il a rendue, je dirnis presque, la coopératrice de ses ad mi- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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