Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 217 ) ;:<•m1mie dans l'exercice de son ministère, éga– lement éloigné d'une rigueu1· désespérante et d'un rclàchement coupable, il se mol)troit l'en· nemi du péché, mais le tendre ami des pé– cheurs, quoiqu'il sùt tonner contre eux dans les chaires chrétiennes, avec la véhémence d'un saintJean-Chrysostôme. Les jours de fête et de dima11che, et aussi tous les autres jours où il se trnuvoit en mission, ce bon prêtre se levait à trois henres du matin, et passait la plus grande partie de la journée, soit en chaire, soit au confessionnal; le soir il prévenait pour le lendemain matin la récitation de l'office di– vin. Ainsi,dérobant à son repos le temps néces– saire aux fonctions de son zèle, une mission étoit à peine finie qu'il en préparait une nou– velle, par la méditation profonde <les choses saintes, par l'étude des divines Ecritures, et surtout par la prière. Il retoucl1oit aussi, mais avec le plus grand soin , chacune <le ses ins– trüctions, qui~ par-là, recevoient un nouveau degré de force et <l'onction. Le diocèse de Be– san.çon peut le réclamer au nombre de ses con– fesseurs: il y exerça le saint ministère; il l'exer– ça encore à Hemircmont, où il demeura quel– <JUe temps, aiusi qu'~1 Plornhi~rcsJ OL1 des in- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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