Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 216 ) ses. établissemeus en Lorraine. Le Salomon de son siècJe, Stanislas, qui régnoit pour le bonheur du peuple sur cc duché, considérait la destruc– tion de la corn pagnie de J Jsus comme un moyen imaginé par les sophistes du jom pour renver– ser et l'autel et le trône. Quand les Lorrains eurent à pleurer la mort d'un si bon prince, les enfans de saint Ignace éprouvèrent en cette p~~vince le même sort que celui dont ils avoient été partout ailleurs les victimes. A la fin de 1 768, le R. P. d'Ervilé n'espérant pas que sa société pût être conservée long-temps dans les autres Etats, continua la sainte œuvre qu'il avoit entreprise, celle de se livrer aux travaux des missions, dans ces temps de sub– version qui préludaient à tous les excès dont . no,y~ ,avons été les malheureux témoins; il préféra, pour le bien de l'Église et pour les irn- . n1enses besoins des peuples, cet humble mi– ui;stère à des occupations moins pénibles et plus brillantes. En 1776, son zèle lui fit éten– dre ses salutaires prédications jusque dans le diocèse de Verdnn. Au milieu de ses travaux apostoliques, il fut, dans son pieux genre de vie, aussi dur à lui-même qu'indulgent et affec– tueux pour tous ses frères. D'une sagesse con- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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