Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 209 ) de la douleur, une juste défiance de lui-même; une vive confiance dans le Tout-Puissant, au père :François Regis. Bientôt en butte, dans son pays natal, aux outrages .et à la fureur des méchans, il crut pouvoir s'y soustraire, en se retirant dans la ville de Lyon. Elle devint le théâtre de son zèle apostolique, et il s'y rendit très-utile aux orthodoxes qui recoururent à son ministère. Le Seigneur voulut le couroÙ– ner, et son fidèle serviteur, surpris et saisi dans une maison de campagne située près de la malheureuse cité qui venoit d'éprouver les horreurs d'un siége, fut conduit au tribunal de sang, pour avoir refusé d'abjurer le sacer– doce; il y fut traité de contre - révolution– naire, et dans cette qualité, condamné à périr sous le fer de la guillotine. Il subit son arrêt le 16 décembre 1793, dans sa cinquante– quatrième année. Certamen forte dedit illi Dominus, ut 1Jinceret et sciret quoniam omnium potentior est sapientia. Sap. x. Conforta/us est fide dans gloriam Deo. Rom. 1v . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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