Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 207 ) teuses et les offres les plus brillantes. Aussi peu entraîné par ceux-ci, qu'il se montroit peu intimidé par ceux-là, le pl:re Vigne <kmeura toujours semblahle à lui-même, et rien ne fut capable de le foire dévier de ses principes. Alors, d6joués dans leurs indignes manœn– vres, les impies n'eurent pl 11s que le même vœu, celui <l'extcruiiner le juste. lis su scitè– rent contre l11i la plus vile rop11lace, qui le massacra dans celle ville, le 27 du mois d'août 1792. Avant qu'il expirât, ses hou~reaux le traînèrent clans les r11es, et puis exercèrent sur le cadavre de l'innocente victime les ac– tes d'une exécrable barbarie. Le souverain pontife, instruit de la fin tragique de son an– <:Îen,ami, lui donna <les larmes, et honora sa mémoire par les regrets les plus touchans. Probavil me (no minus) q1iasi aurum 111od per ignnn transit. J7e.111gia tjus .w·c11t11s es/ P''S m c·l(s; viam ejus t:ustodivi, et 11011 dcdinavi ex dl. Joh, x XIII. · Omnia detrimentumfeci, ad cogno.<and11m Chris– t11m, et socictatem passio11um illius, co1!figuratus morti Mj11s. Philip. 111. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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