Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 205 ) titution civile du clergé, si solennellement condamnée. Pour se soustraire à leurs cruelles recherches, il se vit obligé de se retirer à Lyon, mais n'y resta point inutile. Il servit les fidèles, autant que ses moyens purent le lui permettre, et dans la tourmente révolu– tionnaire, resté courageusement à son poste, il y fut le consolateur de ses frères. A près le siége de cette infortunée cité, découvert dans sa retraite, il se vit traduit devant la com– mission révolutionnaire. On lui proposa de racheter sa vie par le renoncement à son état; et d'après son refus, il entendit prononcer avec joie l'arrêt de sa mort. Le dispositif de la sentence homicide portait qu'en qualité de prêtre, cet homme de bien fanatisoit le peu– ple. Condamné à périr sous le fer de la guil– lotine, dans la matinée du 11 février 1793; il subit son supplice ce jour même à midi. Qui sustinuerit in jinem, hic sa/vus erit. i'flarc. xm. Ceperunt anùnam meam, irruenmt iii me fortes . Neque iniquitas mea, neque peccatum mew:n, Domine. Ps . Lvm. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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