Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 203 ) quoit pas une occasion de condamner partout, et de la mauière la plus solennelle, le systême d'erreur sur lequel s'appuyaient ces aveugles flissi.<lens, déserteurs de la foi catholique. Aiusi que tous les respectables membres de son corps, il s'attacha constamment à réfuter avec une sainte ardeur les caractères de schis– me et d'hérésie que présentoit sur bien des points la constitution prétendue civile du cler– gé.Dès-lors, il n'exerça plus le saint ministère que <lans des n~isons particulières, mais n'en fut pas moins empressé de se prêter aux be– soins <le tous les fidèles qui venaient réclamer près de sa personne les secours consolateurs de la religion; il bravait la mort avec le plus grand héroïsme : aussi dès-lors fut-il exposé plusieurs fois à devenir le martyr de son zèle. Sa famille et ses amis, jugeant que, s'il ne prenoit pas le parti de la fuite, sa perte étoit assurée, le forcè– rent, par leurs vives instanc.;s, à s'éloigner; et il se retira dans ces montagnes <les États du roi de Sardaigne, qui avoi:;inent la Provence. Le Tout~ Puissant vouloit couronner son généreux ser– viteur, après lui avoir fait partager le calice de ses amertumes. M. Barthélemi, surpris et re– connu par un détachement de troupes fran- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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