Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 1 99 ) qui lui donna une chemise; et peu de mornens après le malheureux fut dénoncer son bien– faiteur. On le sollicita de co11se11tir à pronon– cer de uouveau le serment q11 'il avoit gé né– reusement rétracté. cc l'ion, répondit-il avec 11 fermeté, je préfère la mort >>. Sa réponse fut son arrêt~ et il le snhit dans le moment même . Adorons ici la justice suprême, et dans un religieux tremblement : qui eût dû s'at– tendre que ses bourreaux deviendroie11t en– !uite les vengeurs du juste immolé tout à l'heure par leurs mains? Hélas! quelle horrible et fé– roce jus!ice ! lis sont instruits de la noire ingra· titude de Château, et le lendemain cette po– pulace indignée le massacre à son tour, et jette pOn corps dans les flammes. Nec se quisquam infirmum p11tet, ubi Deus vires operatur, ne cùrn sibi Limet, de ipso operatore despe– ret. Proptercà in exemplis martyr11m <imnes œtatcJ Drus essP. voluù ~l utrnmque sexum. Gloria ergo martyrum, gloria Christi l'rœcedentis martyres, implentis mar– !rres, cornnantis martyres. S. August. serm. xm, in tzatal. La11re11tii mart. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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