Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 195 ) » et se levait encol'e très-matin. Il étoit mort J> au monde, long-temps avant sa mort: Il J> avoit un ameublement pauvre ; sa table ne >1 ~e montroit bien servie, que lorsqu'il y in- 11 vitoit des confrères. Je ne l'ai jamais vu sor~ >1 tir de sa grande douceur, que lorsque Dieu » étoitoffeusé. J'ai reçu de lui, dans la. Belgique, » deux lettres que j'ai malheureusement per– » <lues; dans la dernière il me témoignoit une >1 grande horreur de ce que l'on pouvoit ap~ 11 peler dès-lors le systêrne gallican .... La <ler– » nière fois que je me confessai à lui , et comme JJ pour me préparer à la n1ott, quinze mois i> avant la sienne, il me di soit avec une sainte ,, jalousie : On vous insulte, on vous menace, ''cher confrère: pour moi, je n'ai encore rien il éprouvé; je suis trop grand pécheur, pour n mériter la gloire du martyre. Ces paroles , 1> depuis vingt-sept ans, sont restées gravées '' dans ma mémoire, ainsi que l'offre qu'il me n fit de ce qu'il possé<loit, et que je refusai , la i> veille de mon départ ponr la Belgique n. M. Paquot avoit à Villers-Allerand une maison de campagne et des biens considérables. Après y avoir terminé la moisson en 1792 , il iii.t reconduire à Reims tous ses meubles et sa e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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