Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 195 ) frâppé d'une maladie grave; et malgré ]a garde que les ennemis de la foi faisoîent autour de sa demeure, un prêtre insermenté, un prêtre resté fidèle, parvint jusqu'à lui, reçut sa rétrac– tation, le confessa, l'administra, et J.e mourant expira dans les sentimens les plus orthodoxes. Son sincère retour à l'unité, les sentimeus de l'e– grets et de pénitence <p1'il manifesta sur sa couche funèbre, furent considérés comme le fruit des prières d l'i vertueux Valfrcmhcrt, <lont il avoit, au milieu des plus grands danger~, ·dérobé le corps aux sanglans ouh'<lgcs que l'im– piété lui destinait même après sa mort. Mortyrium esse 11ol111itariam martis perpt!s«ionem sz'.ve tolerantiam pro7?tr:rfhlr•m Cl1f'is1i, vrl alium vir- t11tls actum in Deum rel11lttm . ...... Murtyrro ergo tluœ personœ debe11t i11terve11ire; lzoc est peNe~·utor, seu t,y– rannus, et mm'lyr, 11t idem perseet.tlu'r u~ri t,yra1111us pœnam infligat. Benedi·ct. x1v. S. 'P. de servur. Dei /Jeatificat. , et canonizat. sanct. Jih. Ill, cap. x1, num. let 2. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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