Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 18r ) voient des bataillons de volontaires ou des communes acharnées. Un seul homme pou– voit les immoler, sans avoir rien à craindre des dépositaires de l'autorité. La municipa– lité de Paris, après d'horribles excès commis impunément, ou mieux encore à l'instiga– tion, à la recommandation expresse des chefs de la rcbellion , avoit, le 5 septembre 1792 , fait passer cette adresse à tous les départe– mens: «La commune de Paris se hàte d'in– » former ses frères de tous les départernens, » qu'une partie des conspirateurs féroces dé– » tenus dans les prisons a été mise a mort par le » peuple; actes tf'e justice qui lui ont paru indis– » pensables, pour retenir par la terreur ces traî– >i tres cachés da1is ses murs, au moment où il >J allait marcher à l'ennemi; et sans doute la >J nation entière, après la longue suite de tra-. >J hisons qui l'ont conduite sur le bord de l'abî– JJ me, s'empressera d'adopter ce moien si néces– » saire de salut public; et tous les François >J s•écrieront comme les Parisiens : Marchons >i à l'ennemi; mais ne laissons pas derrière >i nous ces brigands pour égorger nos e11fans » et nos. femmes''· Nous nous abstiendrons de rapporter les noms consignés à la suite de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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