Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 180 ) observer que les gorges de ce pays étant occu– pées par des troupes révolutionnaires, et l'au– torité du prince légitime méconnue, ils pré– voyoieut moins de danger pour eux à prendre la grande route de Belfort à Bâle; que, mu– nis de passe-ports de déportation , ils prouve– roient partout qu'ils obéissoient à une loi pres– que aussi pénible que la mort. Ils l' engageoient. donc à venir les joindre le matin du 12 sep– tembre 1792, jour oi.1 ils se proposoient d'al– ler coucher à b'ile. cc Il peut se faire, leur ré... » pondit leur ami, qu'il y ait pl us de danger » poul' nous à traverser dans ce moment le n pays de Porentrui , que le camp sous Hu– >1 ningu~; cela est même vraisemblable: mais » des devoirs de charité, que vous connoissez, >1 m'appellent vers ce premier pays; je n'hésite >J pas d'y passer, quoi qu'il puis~e m'arriver: >i je remets entièrement mon sort entre les » mains de la divine Providence, me recom– >J mandant aux prières de mes amis, que je » n'oublierai pas devant Dieu ii. A cette terrible époque, le massacre des prêtres destinés à la déportation étoit au moins vraisemhlablè, sur tous les points de la fron– tière, spécialcmeut aux endroits où se trou"". e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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