Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 169 ) )i pas permettre à une personne qui prête ce ii serment, d'en excepter expressément tout )) ce qui pourroit être contraire à la religion » catholique, apostolique et romaine, mes >1 peines restent fondées, et je dois continuer à n dire : l\'lon bien et mon sang sont à ma pa– >1 trie, si elle en a besoin, mais ma religion et >> n1on ame sont à Dieu JI. Cependant on con~ tinuoit à chercher tous les moyens de 1' ébranler et de le faire changer de résolution. Deman– dait-il des passe-ports pour les lieux de ses prédicatious, on ne maùquoit pas de lui sus– citer sans cesse de nouveaux embarras et désa– grémens. Ils s'étendirent même sur sa respec– table famille; son frère, émule de sa piété, ancien conseiller à la cour des aides de Bor– deaux, est en butte aux plus viles calomnies, insulté,citédevantles;:iutorités publiques.A près que les méchans ont attisé le feu de la discorde, la colère éclate; on court chez cet homme de bien, on le somme de vcui r à la rnunici palité se justifier d'intentions suspectes. Le magistrat se présente avec le calme et le sang froid d'une ame irréprochable. Il déjoue et fait rougir la horde des calonrniateurs. Une pauvre femme fruitière partageait tous les sentimens deMM. de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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