Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 16t ) >i étoit ce que je suis, pour réussir à l'affaire de »mon salut. 5°. Jésus-Christ .anéanti pour )J ii1on salut; donc, pour mon salut, il me faut )J indispensablement souffrir .d'être méprisé, " humilié, foulé aux pieds, anéanti >1. Les autres articles, au nombre d.e trente,.. cinq, sont dans la même forme et sur les mêmes principes. Qu'on ne dise pas que c'est une pro– duction réservée tout entière aux personnes ensevelies dans la retraite. L'abbé de Lartigue se proposoit de servir tous les rangs de la so.., ciété : ses parens possèdent un autt'e manuscrit de sa main, et qui traite de l'histoire d'An– gleterre et de l'histoire de France. C'est ainsi qu'il délassoit son esprit de la profondeur de ses méditations. Ses bonnes études~ son goût naturel pour le travail, une imagination fé– conde et tout à la fois un penchant secret à la réflexion, une grande facilité à exprimer ses pensées, le rendoient capable d'annoncer la divine parole avec beaucoup d'aisance, et satis une longue préparation. Il n'écrivoit point ses sermons. Plusieurs curés, profitant de son zèle, l'engagèrent à prêcher dans leurs églises : souvent il y faisoit des exercices spirituels qui duroient des semaines entières; et ces pasteuri u: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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