Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 158 pour l'état ecclésiastique. Son frère, Je curé de Sainte-Cécile, et qu'il regardoit comme un saint, fortifia par sa conduite ces dispositions . .Bientôt elles devinrent u11e véritable vocation long-temps étudiée et solidement aflermie : il résolut de la suivre sans délai. La veille de quitter sa famille et la mère la plus tendre, il se procura des vêtemeus ecclésiasti<1ues, et partit dans la nuit, à l'insu de tout ce qni lui était le plus cher : il avait, pendant plus ùe trois mois, assisté son vénérable père dans sa dernière maladie. Entré au séminaire de Tou– louse en i777, il édifia ses nouveaux amis par son application aux études cléricales, et plus encore par sa ferveur : elle avança l'heureux jour de sa consécration; et, le 15 juin 1 778, il fut promu au sacerdoce. Quel esprit de zèle, d'onction, de lumière céleste, lui fut alors communiqué ! Toutes ces qualités précieuses s'accrurent en même temps, et il recueillit de son ordination un ardent désir de renoncer absolument au monde, et de se donner tout entier aux missions, ainsi qu'à tous les moyens de procurer l'édification des fidèles. Retiré d'abord à son domicile de Chaulet, c1ui res– semhloit à une maison religieuse, il y bâtit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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